Nicolas Kaczmarek

Mes travaux se situent à l’intersection de la psychologie sociale et de la psychologie clinique, et portent principalement sur l’étude des comportements de santé. Je m’intéresse plus particulièrement aux façons de promouvoir l’initiation et le maintien de comportements bénéfiques pour la santé, ou la modification de comportements délétères.

Mon principal axe de recherche porte sur l’automaticité comportementale. Trois orientations complémentaires sous-tendent cet axe. La première porte sur l’efficacité et les mécanismes d’une stratégie de planification particulière, nommée intention d’implémenter, pour favoriser le changement comportemental. La seconde porte sur l’influence des tendances à l’action « d’approches-évitement » dans la détermination des comportements, et de l’efficacité des programmes visant à les modifier. Enfin, la troisième porte sur les processus impliqués dans la formation et la modification d’habitudes comportementales, notamment en vue de développer des interventions pour favoriser leur changement. L’ensemble de ces orientations se déclinent dans plusieurs domaines de santé, tels que les addictions, l’activité physique, ou la sécurité routière.

Un second axe de recherche porte sur la motivation au changement. Une partie de mes travaux porte sur les effets de l’autodétermination, et sur les manières de l’influencer – notamment en ciblant le focus du but, le cadrage de buts, et/ou l’élaboration sur les valeurs. Une autre partie de mes travaux vise à évaluer l’efficacité d’une stratégie de priorisation de buts particulière, nommée contraste mental, ainsi que les processus sous-jacents, dont l’engagement. Enfin, une dernière partie de mes travaux se centre sur les liens entre habitudes et sentiment identitaire. L’ensemble de ces travaux porte également sur différents types de problématiques de santé, telles que l’activité physique ou la sécurité routière.

En outre, je développe depuis peu un troisième axe de recherche, sur l’interface entre changement comportemental et régulation émotionnelle. Cet axe viser à la fois à : 1) tester l’efficacité d’interventions cognitivo-comportementales pour améliorer la régulation émotionnelle et 2) tester l’efficacité de stratégies de changement comportemental pour favoriser la bonne complétion de ces interventions.