Figures de l'artiste, à découvrir en vidéo

Découvrez dans cet article les documentaires réalisés de A à Z par les étudiants du Master Management de la Culture, Musiques Actuelles et Réalisation Documentaire en 2021. Erika Thomas, responsable pédagogique du Master, nous résume ce projet révélateur des compétences techniques autant qu’artistiques de nos étudiants : « Figures de l’artiste est un projet pédagogique existant au sein du Master Management de la Culture, Musiques Actuelles et Réalisation Documentaire depuis cinq ans et consistant, pour les étudiant-e-s, à faire le portrait d’un artiste en 5 min. Cette année, au vu du contexte sanitaire et du probable reconfinement, ce projet est devenu « (Auto)Portrait de l’artiste ». Aux étudiant-e-s de choisir s’ils proposaient un portrait ou un autoportrait. Les résultats ont été à la hauteur des attentes et témoignent indéniablement du talent de nos étudiant-e-s !
Suite au visionnage des vidéos “Figures de l’artiste”, quatre lauréats ont reçu un prix et un bon FNAC.

Le comité d’attribution des Prix Figures de l’artiste 2022, a décidé de récompenser les 2 étudiantes suivantes  : Marie Vidal de la Blache et Sarra Barira.

Découvrez également en cliquant sur leurs prénoms quelques réalisations, avec l’autorisation des interviewés, d’autres étudiants de la promotion.

Un prix pour la traduction des documentaires "Figures de l'artiste"

Cliquez pour découvrir le premier prix de la traduction des documentaires “Figures de l’artiste”.

Garance Degros, étudiante en Licence Langues, littératures et civilisations étrangères Anglais et Hannah Sisneros, étudiante américaine de West Point Military academy en échange à la FLSH, ont proposé une traduction du documentaire de Marie Vidal de la Blache et Sarra Barira.

L’occasion de leur poser quelques questions sur ce travail de traduction !

 

FLSH : Quels sont les éléments à prendre en compte lorsque l’on traduit ce type de documentaire ?

Hannah :  J’ai dû faire une petite recherche de fond pour ce type de documentaire parce qu’il y avait certains termes artistiques que je ne connaissais pas en français, et notre interviewée a utilisé beaucoup de descriptions abstraites, comme en décrivant comment elle a trouvé sa passion.

Garance : Lors d’une traduction d’une vidéo, il faut prendre en compte ce qu’il s’y passe. Une phrase peut signifier quelque chose de différent selon le contexte. Il est important de diversifier les mots selon l’humeur de la personne ou la personne à qui elle s’adresse. 

 

FLSH : Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ?

Hannah : Toute phrase ou référence abstraite ne peut être traduite directement en anglais, sinon elle n’aura pas de sens. J’ai dû faire preuve d’un peu de créativité en réfléchissant à la façon dont je pourrais dire quelque chose aux États-Unis.

Garance :  Les difficultés dans une traduction d’une vidéo sont surtout les bafouillages, les mots coupés parce que l’on parle trop vite ou les phrases non finies. Plusieurs fois, il m’a fallu revenir en arrière parce qu’il était impossible pour moi de comprendre un mot ou un bout de phrase.

 

FLSH : Vous avez gagné le prix de la meilleure traduction, qu’avez-vous ressenti ?

Hannah : Je suis fière ! Apprendre en français a été très difficile, alors j’aime que mon travail ait eu un résultat positif !

Garance : J’avoue que je ne m’y attendais pas du tout. Je dois surtout ça à Hannah, sa langue maternelle étant l’anglais, elle a pu modifié certains bouts de ma traduction pour que ça sonne plus « anglais ». C’est elle qui a mit les sous titres et ça lui a prit énormément de temps. 

 

FLSH : Voulez-vous continuer à réaliser des traductions ou il y a d’autres objectifs professionnels qui vous tentent ?

Hannah : Je ne pense pas que je poursuivrai la traduction pour un emploi, mais être bilingue pourrait être important dans beaucoup de carrières aujourd’hui. Si je poursuis mes études dans le domaine des affaires internationales, je suis sûre que j’aurai besoin d’utiliser des compétences en traduction.

Garance : Je compte continuer à faire des traductions mais je n’en ferai pas mon métier. Je le fais pour m’améliorer en anglais et pour m’entrainer à trouver la meilleure traduction d’un texte. 

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