Ma première année à la FLSH, par Diego
Originaire de Marseille, Diego a été déçu de ses résultats sur Parcoursup après le bac : il a décidé de faire une année de césure en Allemagne. Après cette année, a repostulé via la phase complémentaire de Parcoursup et a intégré la licence Langues étrangères appliquées, parcours Relations internationales à la FLSH. Il nous partage son bilan de cette première année d’études, son arrivée et son intégration avec l’importance du sport par exemple. Son goût pour l’international l’amène a postuler rapidement pour partir en échange universitaire dès sa deuxième année de licence, et son prochain témoignage nous arrivera de… Munich ! Que de chemin parcouru depuis son arrivée en septembre dernier !
« Après le bac, j’étais vraiment déçu de mes résultats sur Parcoursup. J’ai trouvé une formation en Allemagne pour faire une césure, ce qui m’a permis de prendre du recul. Ensuite, j’ai repostulé via la phase complémentaire et j’ai découvert la licence LEA, parcours Relations internationales, à la FLSH. Ce que j’ai aimé, c’est que ce n’était pas juste des langues : c’est vraiment un programme enrichi par le parcours choisi. »
Les différences lycée/université
« Au lycée, tout se fait assez simplement. À la fac, c’est totalement différent : il faut vraiment prendre les devants, se créer un cadre, aller vers les autres… Ce n’est pas forcément facile au début, mais c’est formateur. »
« J’ai été agréablement surpris par les cours. Les profs sont plus accessibles, les échanges sont plus adultes que ce que j’ai connu au lycée. Cependant, les partiels sont vraiment stressant car le contrôle-continu n’est pas aussi important qu’en terminale, donc il faut bosser régulièrement. Je fais des fiches pour ne pas me faire avoir à la dernière minute. »
L’intégration
« J’étais là dès la pré-rentrée. C’est stressant au début, on se demande si on a toutes les infos, mais en fait tout est bien organisé. On découvre sa classe, on prend ses repères sur le campus, on rencontre des gens avant même le début des cours, ça donne un bon aperçu. »
« Parmi les 60 étudiants de la licence LEA, parcours relations internationales, on est une petite vingtaine a avoir choisi l’allemand plutôt que l’espagnol. Ça change tout. On se connaît tous, c’est presque comme une classe de lycée. Ça aide vraiment à s’intégrer. Il faut parfois faire l’effort d’aller vers les autres, proposer une sortie ou une activité… mais ça vaut le coup. »
« Je fais beaucoup de sport, course, basket, tennis, c’est un moyen hyper simple de rencontrer des gens. Je fais aussi de la musique. À la Catho, il y a une salle de muscu, des associations sportives ouvertes à tous, c’est super pratique. »
« Mon année de césure en Allemagne m’a beaucoup aidé. J’avais déjà vécu le fait d’arriver dans une ville où je ne connais personne. Je pense que tout le monde doit faire un effort, surtout en première année. Mais les groupes sont très ouverts, surtout dans le sport. »
« Le campus est à taille humaine, c’est ce qui m’a permis de m’intégrer. Les journées d’intégration, le BDE, les parrains/marraines, le tutorat avec les L2… on est bien entourés. Les L2 connaissent les professeurs, leurs attentes, les échéances, ils peuvent nous aider à faire un plan de travail. Il y a aussi des cafés-langues qui permettent de rencontrer du monde, que ce soit en L1, L2 ou L3, ou des étudiants internationaux. »
Cap sur l’international !
« Je pars en Erasmus à Munich l’année prochaine, mon premier choix. J’ai été super bien accompagné par la Catho : mise en relation avec le coordinateur de la faculté selon la destination, réponses rapides aux mails, démarches administratives accompagnées, c’est bien plus simple que ma césure en Allemagne. »
Financement des études
« J’ai dû faire un emprunt pour financer mes trois années, et je suis boursier. Ça aide, par exemple pour les repas à 1€ au resto universitaire midi et soir. Je pense avec le recul que j’aurais pu prendre un job étudiant assez flexible en parallèle de mes cours, comme certains de mes amis l’ont fait, je profite de l’arrêt des cours assez tôt pour faire un job d’été en Allemagne, c’est aussi une formule intéressante.»
Conclusion
« Mon image de la fac a vraiment évolué. Au début, c’était stressant, je ne connaissais personne. Mais aujourd’hui, j’ai des amis, et puis juste le fait de passer de l’hiver à l’été à Lille… la ville est plus vivante, ça change la vie ! »