Bonjour Pauline, peux-tu te présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Pauline LACHEVRE, je suis étudiante en Licence 3 Lettres Modernes à la Faculté des Lettres & Sciences Humaines de l’Université Catholique de Lille. Dans la vie, j’aime écrire et faire du cosplay (il s’agit d’incarner des personnages fictif de plusieurs univers : animés, jeux vidéo, films, séries…)

Depuis combien de temps t’adonnes-tu à l’écriture ?

Depuis toujours : petite, j’inventais des histoires avec mes peluches. Quand j’ai commencé à apprendre à dessiner, je produisais des BD. Au collège, cette activité est devenue plus sérieuse, avant que je laisse de côté le dessin pour me focaliser sur l’écriture.

Te souviens-tu du premier texte que tu as écrit ?

Pour être honnête, je ne me souviens pas de mon tout premier texte, mais comme j’étais très jeune, il portait sûrement sur des histoires de princesses et de héros.

Qu’est ce qui te plait dans la création de personnages fictifs ?

À travers un personnage fictif, on peut exprimer nos pensées (même très mauvaises) en se dédouanant sur quelqu’un d’autre. Aussi, j’aime le fait d’entrer dans l’esprit d’un personnage et d’analyser toute sa psychologie et sa manière de raisonner. C’est intéressant d’imaginer physiquement un personnage, et de lui trouver un prénom. Parfois c’est évident, et parfois, c’est toute une réflexion qui se profile.

Qu’est ce qui t’a donné envie de participer au concours de nouvelles Ecoposs ?

Après une pause involontaire pendant une année de Licence Psychologie, la Licence de Lettres Modernes m’a replongée dans l’écriture. J’ai eu deux professeurs qui ont valorisé mes écrits, puis l’un d’eux m’a vivement encouragée à participer au concours de nouvelles Ecoposs. La thématique de la Biennale m’a intéressée, même si j’avoue qu’imaginer un futur optimiste n’est pas chose facile.

Comment t’es tu sentie quand tu as appris que tu faisais partie des lauréats du concours ?

J’étais en train de manger lorsque j’ai reçu le mail. J’ai alors lâché ma fourchette puis je me suis mise à sauter dans tous les sens en tendant mon téléphone à ma famille, j’ai bien du lire ce mail cinq fois ! (rires)

En quoi est-il important selon toi de garder espoir pour le futur ?

Il reste difficile d’imaginer un futur heureux, surtout dans notre société actuelle dans laquelle la dystopie est souvent mise en avant. Si l’on compare aux philosophes des lumières qui, même s’ils critiquaient la société, gardaient espoir en l’Homme pour le futur, aujourd’hui, on est plus dans un raisonnement qu’on va de mal en mal.

Tu aimes écrire et tu es en troisième année de Licence Lettres Modernes à la FLSH, conseillerais-tu cette formation aux écrivains en herbe ?

Je conseille cette formation à quiconque aimerait se replonger dans l’écriture. Nos professeurs sont à l’écoute et donnent des critiques objectives et constructives tout en restant justes. Plusieurs ateliers d’écritures nous sont proposés et nous permettent d’explorer différents thèmes tout en aiguisant notre style. Aussi, les œuvres littéraires vues en cours sont diverses et pertinentes par leur thématique.

Comment envisages-tu ton avenir dans le monde du livre après ta licence ?

Actuellement, j’écris un roman. D’ailleurs, j’aimerais le publier avant la fin de mon cursus scolaire, car j’ai la chance de côtoyer des enseignants qui sont dans le milieu de l’édition. Souvent, mon entourage m’encourage vivement dans la voie de l’écriture, dans laquelle selon eux j’ai un avenir, auquel je crois également.

 

Interview réalisée par Aude RÉMY, Étudiante en Licence 3 Lettres Modernes & Chargée de Projet ECOPOSS

Interview vidéo disponible sur notre chaîne YouTube.