Valoriser sur Instagram le patrimoine lillois :Un partenariat Master patrimoines, musées et numérique - Ville de Lille

Les étudiants du Master 1 Patrimoines, musées et numérique ont accompagné le service Valorisation et Médiation du Patrimoine de la Ville de Lille, dans la création et le lancement de leur compte Instagram lille_patrimoine, dans le cadre du cours « Projet numérique de promotion”.

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Plan de com, benchmark, écriture des synopsis, réalisation de A à Z sur le terrain, montage vidéo, imprégnation de la charte graphique et présentation à la Ville, chaque étape du projet a été passionnante et riche d’enseignements. Pour Zineb Majdouli, co responsable pédagogique du Master, « ce projet très professionnalisant a permis aux étudiants de découvrir l’approche d’une institution publique dans la promotion du patrimoine, sa façon de travailler, ses exigences, et d’approfondir les moyens de rejoindre le grand public par le numérique »

4 réels de qualité, disponibles sous les liens ci-après, ont ainsi vu le jour à l’issue de ce travail, pour présenter successivement le partenariat, le vieux Lille, la grand place/la vieille bourse et les expressions chtis,

Satisfaite du travail mené, Garance Chassain, chargée de programmation culturelle et référente communication au sein de la Direction du Patrimoine, souhaite poursuivre le partenariat l’année prochaine. Elle explique ainsi : « avoir la vision d’étudiants sur le patrimoine est très intéressant pour une Direction comme la nôtre. D’une part, car ils cassent les préjugés sur la patrimoine et d’autre part, car ils maîtrisent l’outil. C’est très riche d’enseignements, même pour nous, professionnelles de la culture».

3 questions à Marina Peric, étudiante de Master 1 Patrimoines, musées et numérique, investie dans le projet

  • Vous avez travaillé sur le développement de la page Instagram de la Direction du Patrimoine de la Ville de Lille, qu’est-ce qui vous a intéressé dans ce projet ?

Ce projet m’a particulièrement passionnée en raison de son objectif : valoriser le patrimoine en utilisant un outil très apprécié par le jeune public, et que j’aime personnellement beaucoup utiliser, à savoir Instagram. J’ai trouvé très stimulant de réfléchir à la manière dont on peut adapter des contenus patrimoniaux, parfois complexes, en formats courts, visuels et attractifs.

J’ai également été sensible au rôle que peut jouer une institution publique dans la démocratisation de l’accès à la culture, et j’ai été fière de pouvoir contribuer, à mon niveau et aux côtés de mes camarades de Master, à cette mission essentielle.

 

  • Qu’avez-vous appris concrètement dans ce projet professionnalisant par rapport à votre futur métier reliant Patrimoines et numérique ?

Ce projet m’a permis de mieux comprendre les attentes et les objectifs du secteur du management culturel, vers lequel de nombreux étudiants de notre master souhaitent s’orienter. Nous avons eu l’opportunité de participer à plusieurs réunions professionnelles avec les responsables du projet à la mairie de Lille ainsi qu’avec nos directeurs de master, ce qui nous a permis de nous familiariser avec les exigences du monde du travail.

Nous avons travaillé sur ce projet de A à Z : de la rédaction du benchmark à la réalisation des réels dans les rues de Lille, en passant par la création de publications respectant la charte graphique. Cela nous a permis d’être polyvalents et de toucher à tous les aspects d’un projet de communication culturelle.

Je mobilise d’ailleurs aujourd’hui ces compétences dans le cadre de mon stage à l’Institut Français de Novi Sad, en Serbie, où je suis chargée de créer des publications Instagram sur le patrimoine et la culture française, ainsi que de produire des réels sur les événements en cours. Cette expérience s’est ainsi révélée particulièrement enrichissante.

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  • Plus largement, quels sont selon vous les ressorts permettant de faire évoluer la vision des jeunes sur le patrimoine ?

Pour faire évoluer la vision des jeunes sur le patrimoine et leur donner envie de le découvrir, il est essentiel de repenser la manière dont on en parle et dont on le rend accessible.

Les jeunes étant très présents sur les réseaux sociaux, ces plateformes constituent un terrain naturel pour leur proposer des contenus patrimoniaux dynamiques et interactifs, comme des quiz ou des vidéos courtes.

Il est également important de rendre ces contenus plus vivants : sortir d’un discours figé ou trop académique pour proposer des approches plus humaines, plus proches d’eux, avec parfois une touche d’humour. Par exemple, raconter des anecdotes ou donner directement la parole aux jeunes. C’est ce que nous avons fait dans nos réels, notamment à travers de nombreux micros-trottoirs réalisés auprès d’étudiants mais aussi d’adultes.

Enfin, il est essentiel de favoriser l’identification : montrer que le patrimoine ne concerne pas uniquement “les autres”, mais qu’il fait partie de notre quotidien. Dans le cas du projet à Lille, il s’agit de rappeler aux jeunes qu’ils sont entourés d’un patrimoine riche, qui mérite plus d’attention et de reconnaissance.

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